1 avril 2019
Par Djamilla Toure
ATEYABA, un court métrage de Fekhanti, réalisé par l’équipe OVS Web TV. Une perle pour l’âme et l’ouï sortie le 8 mars 2019 pour la journée internationale des droits des femmes, réelle ode à la femme africaine. ATEYABA est également un court métrage qui décrit l’esthétique et l’esprit derrière la création de la marque de vêtements Fekhanti. Un mélange entre sororité et dualité, entre affirmation et douceur.
Ce court métrage met en scène 3 muses, Lafalaise Dion, Aye Sonna Barry et Aissata dans un environnement où les éléments de la ville et de la nature s’affirment en coexistant. Bercé par des mélodies aux sonorités traditionnelles, ATEYABA allie également passé et futur, tous deux s’apparentant à des racines permettant une évolution intemporelle. Au cœur de cette évolution, se retrouvent les femmes, des figures fortes bercées par une solidarité et une complémentarité.
La beauté de ce court métrage ne réside pas seulement dans le résultat final mais également dans les prémices de sa réalisation : ATEYABA est le fruit d’une alliance entre différents créateurs africains, issus de divers horizons et secteurs.
En effet, ce film a été tourné à Abidjan, en Côte d’Ivoire. Il a été Réalisé par Yann Jr. Kieffoloh, le réalisateur du film Orishas The Hidden Pantheon, assisté par la talentueuse photographe Tara Koffi. Il est produit par les talentueux fondateurs de la marque de vêtements Fekhanti : Bintou Sadio Diallo et Waly Kevin N’Diaye. En ce qui a trait aux accessoires, le chapeau en cauris a été réalisé et dessiné par l’une des muses du film, Lafalaise Dion.
Donc sans plus attendre, je vous laisse découvrir ce fameux court métrage:
Djamilla Toure
Fondatrice et directrice générale
Née en Côte d’Ivoire, ayant grandi au Maroc et vivant à Montréal, Djamilla s’identifie comme étant un fruit issu de la diaspora. En charge de projets en autonomisation des femmes et médias, Djamilla est également créatrice de contenu et diplômée d’un Bachelor en Relations Internationales et Droit international. En 2015, Djamilla s’est donnée pour mission de repenser le monde en le changeant à son échelle. C’est ainsi qu’avec quatre autres femmes, elle fonde SAYASPORA. Une plateforme médiatique pour les jeunes femmes africaines partout dans le monde. À travers ce média, Djamilla aspire à créer un espace où les voix de ces femmes seront amplifiées et leurs idées mises en avant, tout en leur permettant de trouver une communauté.