Black women beauty in an occidental world (1)

Sous-titre : Notre vision de la femme noire.

Disclaimer- Ce texte est fondé sur les opinions de la rédactrice et ne doit pas être interprété comme des faits incontestables.

INTRODUCTION

En physique, le reflet est une image virtuelle qui se forme par la réflexion spéculaire d’un objet sur une surface. De ce fait, lorsqu’on se regarde dans le miroir, dans une vitrine ou même dans l’eau, on a la chance de pouvoir observer ce phénomène. Comme c’est beau de pouvoir se percevoir et de voir ce que les autres voient. Certes, si nous nous arrêtons ici, nous pourrions penser que ce que nous croyons projeter aux yeux de la société est la même perception que nous avons de nous-mêmes. Détrompez-vous, ce que nous pensons s’éloigne d’une définition scientifique. Évidemment, c’est une idée subjective, mais elle se façonne par l’entremise d’idéaux sociaux que nous avons construits. Bien qu’on puisse accorder le bénéfice du doute pour établir ce qui chatouille l’œil et l’attirance de chacun. e. s. La beauté des femmes noires est bien trop souvent rejetée de ces standards d’attirance.

DÉVELOPPEMENT

Il y a un profond écart dans la représentation que nous avons des femmes noires. Entre fétichisme et dévalorisation constants, nous assistons à un cocktail effrayant qui représente une infime partie de la mysogynoire.

D’un côté, autant dans la sphère médiatique que dans la vie quotidienne, la dévalorisation de leur beauté est mise en place dès le plus jeune âge et se matérialise avec le temps. Rabaissant leurs traits faciaux, moquant leurs cheveux ; la société ne leur laisse que peu de place pour souligner leur beauté. Dans la sphère médiatique, plusieurs célébrités se sont fait critiquer et rabaisser dans ce même ordre d’idée.
Par exemple, la chanteuse Aya Nakumura fut, à plusieurs reprises, comparée à un homme à cause de son apparence qui diverge des dogmes européens. Ou encore, Michelle Obama à un singe lors des campagnes présidentielles de Barack Obama.
Cette sous-représentation de la valorisation des femmes noires dans le monde des médias en contradiction avec la prépondérance des idées dévalorisantes accentue le reflet que la société porte sur l’image de la femme noire.

De l’autre côté, le fétichisme des femmes noires par les communautés européennes et leurs descendants passe, notamment par l’hypersexualisation de leurs formes, et l’utilisation des phrases telles que : « Tu es belle pour une femme noire », « Belle femme chocolat », et j’en passe.
D’ailleurs, dans ce fétichisme, on retrouve une idée vicieuse où l’on va jouer sur les insécurités que la société dévalorise dans chacune de ces femmes. Dans l’optique de prouver que malgré ce que la société peut penser d’elles, ils sont ceux qui vont nous secourir de cette dévalorisation. Ils adorent et admirent ce qu’elles représentent de manière un peu trop perverse. Meghan de Stallion peut être un exemple de cette problématique.

CONCLUSION

À la lumière de tout ceci, on remarque que les carcans de beauté préétablis centrés sur des idéaux occidentaux pour ne pas dire colonialistes persistent encore. Cependant, nous constatons que la notion de beauté devient de plus en plus inclusive. Les femmes noires et leur féminité doivent se retrouver dans cette notion. Toutefois, il existe encore des problèmes profonds qui nuisent à la valorisation de la beauté des femmes noires. Il est primordial de démystifier les éléments qui freinent ces idées, ce que cette série tentera de mieux présenter. En effet, les femmes sont belles, les personnes noires sont belles et l’association de ces deux derniers ne devrait corréler à rien d’autre que d’identifier les femmes noires comme étant magnifiques !

Bref, peut-on dire que la beauté ne se retrouve que dans l’œil de celui qui regarde ou qu’elle est construite par le reflet des idées préconçues que la société impose ?

Écrivaine – Mimi Diarra

Instagram: @mimi_myselfandi

Sayaspora
Writer - Sayaspora

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